Briki: Démocratie et Islam politique ne font pas bon ménage
Le secrétaire général du Mouvement La Tunisie en avant, Abid Biki, l'invité de Midi Show de ce jeudi 27 janvier, a considéré que pour la majorité des Tunisiens, la tenue d'une séance plénière de l'Assemblée des représentants du peuple dont les activités ont été gelées, n'est pas un événement important. II événement est, selon lui, une énième tentative d'escalade de la part du mouvement Ennahdha.
"Ce parti n'a jamais été intègre, depuis l'époque de Ben Ali et il est capable de mener le pays vers un bain de sang, puisque pour ce mouvement islamiste, la violence est légitime", a affirmé Abid Briki.
Et d'ajouter : "démocratie et Islam politique ne font pas bon ménage". En effet, les élections éraient tributaires d'une loi électorale qui a facilité la corruption et servi des chimères aux électeurs, a déclaré le secrétaire général de mouvement La Tunisie en avant.
Il a, par ailleurs, affirmé qu'il n'était pas question de revenir à l'avant 25 juillet. "Nous oeuvrerons à faire réussir l'après cette date, malgré toutes les critiques et les réserves que l'on peut retenir contre kais Saïed", a-t-il souligné.
Le paysage politique en Tunisie s'articule autour de deux groupes, explique-t-il : "un approbateur des décisions exceptionnelles déctétées par Saïed et un deuxième qui les rejette et tente de retrouver l'ancien système politique, en vue de préserver ses intérêts"'
L'intervenant a précisé que la construction d'une Tunisie nouvelle nécessite l'instauration d'un processus participatif, critiquant la volonté du président de la République qui, selon lui, veut agir seul.
Amel Letaief